Le système immunitaire
L'immunité non spécifique. La réponse immunitaire dans ses aspects non spécifiques peut avoir lieu dans tout l'organisme. Elle consiste en une protection de l'organisme contre les corps étrangers par des mécanismes qui ne sont pas spécifiques de l'agent pathogène. Elle est assurée essentiellement par la peau, les cils des épithéliums, les macrophages et les lymphocytes N.K.(natural killer). Elle est caractérisée par la phagocytose de tout élément du non soi et son élimination. Elle permet d'induire la réponse immunitaire spécifique.
Les macrophages sont des cellules qui proviennent de la maturation des monocytes. Ils peuvent phagocyter (absorber puis digérer) des corps étrangers (particules, bactéries, protozoaires, virus.)
Ces macrophages vont aussi être à l'origine de la réponse immunitaire spécifique. L'immunité spécifique
1-soi et non soi. Le soi d'un individu est défini par l'ensemble des particularités moléculaires résultant de l'expression de son génome. Le système H.L.A. participe directement au déclenchement des réactions immunitaires. 2-bases de l'immunocompétence. Caractéristiques des récepteurs lymphocytaires. L'acquisition de l'immunocompétence correspond pour chaque lymphocyte, à l'expression membranaire de récepteurs spécifiques d'un déterminant antigénique donné. Anticorps membranaires pour les lymphocytes B récepteurs T pour les lymphocytes T. Les récepteurs des deux types de lymphocytes sont constitués de plusieurs chaines polypeptidiques presentant des segments constants et des segments variables variables. Ces derniers correspondent aux sites de reconnaissance des déterminants antigéniques. La diversité des récepteurs exprimés par l'ensemble des lymphocytes permet la reconnaissance de plusieurs centaines de millions d'antigènes différents. Elle constitue le répertoire immunologique. Les récepteurs B peuvent reconnaître un antigène isolé. Les récepteurs T reconnaissent le soi modifié constitué par des déterminants antigéniques associés à des proteines du H.L.A. ou dans le cas des allogreffes des molécules H.L.A. du donneur.
La réponse immunitaire spécifique est induite dans tous les organes lymphoides périphérique.(rate ganglions lymphatique...) colonisés par les cellules immunocompétentes. Cette réaction met en jeu: - des processus de reconnaissances spécifiques intéressant tant la phase d'induction que la phase effectrice de la réponse. - des communications intercellulaires dans lesquels les lympocytes T4 ont un rôle central par contact direct avec les macrophages et par la libération de messager chimiques. - les interleukines entraînant l'expansion clonale des cellules sélectionnées et leur différenciation en plasmocytes producteurs d'immunoglobulines (réponse à médiation humorale) et lympocytes T cytotoxiques (réponse à médiation cellulaire) - des mécanismes effecteurs aboutissants à la neutralisation des antigènes ou à la destruction des cellules qui les portent,soit par activation du complèment, soit directement par contact avec des lymphocytes T cytotoxiques. Dans tous les cas, la phagocytose des produits de neutralisation et de destruction est activée. Une réaction inflammatoire l'accompagne. Les clones T4 et certains clones B constituent les supports de la mémoire immunitaire, dont le principe est exploité dans la vaccination et certain test de dépistage.
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